Vous avez été nombreux jeudi 11 février à être venus écouter Béatrice Audollent nous parler avec talent de l’engagement humanitaire chez Médecins Sans Frontières. Nous avons ainsi appris que pour être efficace, la meilleure volonté du monde, même bénévole, doit toujours être doublée d’une organisation irréprochable, professionnelle.
Nous avons aussi retenu qu’il faut être fort soi-même pour faire face à la misère. Odeurs de mort en Afrique, hiérarchisation des urgences dans un hôpital gonflable en Haïti, amis volontaires qui se font enlever en Tchétchénie, licenciements locaux en fin de mission, réadaptation lors du retour en France… les voies pour répondre aux complexes enjeux de l’humanitaire sont terrifiantes parfois. Mais tellement belles quand elles révèlent leur efficacité. L’humanitaire ne règle pas la guerre, mais la soulage. Certains traitements contre la malnutrition ou le choléra soignent en quelques semaines. Alors, que vous soyez logisticien ou médecin, engagez-vous ! En allant frapper au 8 rue Saint Sabin Paris XIe, siège national de MSF, bien sûr…
Dimanche prochain 11 avril, nous serons à quelques jours de la Pâque juive qui se clôture ce soir. Nous aurons la chance d’être reçus à la synagogue Abravanel, à quelques pas de la place de la Mairie. Son président Serge Benhaim nous fera l’honneur de nous parler de sa religion, de son message et de ses rites. Mais aussi de la place qu’elle a de tout temps occupée dans notre arrondissement, et tout particulièrement pendant la deuxième guerre mondiale. Des années qui ont profondément blessé tant de ces familles de nos quartiers, comme vient de le rappeler le film la Rafle. Jack-Yves Bohbot, vice-président du Consistoire central de France, nous fera l’amitié de sa présence. Un verre suivra dans les lieux, pour prendre tout simplement le temps de nous revoir.